Le frère KOUADIO Roger (ex  Président national de la JEP-CMA) nous a fait parvenir, pour  appréciation, quelques productions écrites de certains candidats au BEPC  2011, lors de l’épreuve de Français. Je voudrais partager cela avec  vous.
La question était d’employer les mots « nocturne » et « frôlement » dans des phrases pour en faire ressortir le sens. 
Voici quelques phrases trouvées par les candidats :
1.    Dans la crise de notre pays, nous avons vu tous les nocturnes traversent le ciel.
2.    Le divorce de papa et maman a fait une nocturne entre les deux familles.
3.    Le cabri de papa a une démarche nocturne.
4.    Hier en marchant parmi les bois j’ai aperçu une mangouste nocturne promenant son regard vers moi.
5.    Un jour dans mon sommeil j’ai eu quelques nocturnes qui traversaient au dessus de mon toit.
6.    Au bord du fleuve Nil qui se trouve en Égypte, la nocturne est effrayante.
7.    Il y a eu plusieurs nocturnes en Afrique.
8.    L’insalubrité nocturne a envahi la ville parce qu’il n’y a plus de place pour les ordures.
9.    J’ai eu nocturne qui pleura en ombre.
10. Au cours d’une campagne forestière nous avons vu une nocturne.
11. La nocturne de cet oiseau est beau.
12. La nocturne d’hier était belle.
13. Le frôlement de la balle des enfants me donnait une envie de jouer avec eux.
14. Au moindre frôlement du balai au sol je me réveille.
15. Les jeunes frôlement de leur résultat.
16. Une voiture a frôlement eu mon frère.
17. Pendant la crise, la CI a commis un frôlement.
« Quelle est, selon vous, la phrase la plus épatante ? » nous demandait le frère KOUADIO. 
Qu’en pensez-vous ?
Si ces phrases vous  arrachent quelque sourire, alors, vous n’êtes pas seul. Si elles vous  attristent, vous n’êtes pas seul non plus. En effet, au-delà de l’aspect  comique et drôle de la question, il y a lieu de réfléchir sur le niveau  des élèves. Qu’est ce qui se passe depuis quelques années ? L’annonce  des résultats des examens du BEPC et du BAC et des pourcentages s’y  afférents, a suscité plusieurs réactions pointant, pour les unes, un  doigt accusateur sur les enfants ou sur les éducateurs (enseignants,  parents, …), pour d’autres, sur la récente crise traversée par notre  pays, et pour les derniers, sur le système éducatif tout en entier.
 En réalité, les causes de  cette situation sont nombreuses et multiformes. Depuis la question du  respect (ou non) des charges du Ministère de l’Éducation Nationale  jusqu’à la cellule familiale, les responsabilités sont partagées, et la  défaillance, en notre sens, pourrait bien s’étendre sur vingt ans en  arrière. À cet effet, une portion d’un article proposé par le Dr Camara  Moritié* dans le quotidien Fraternité Matin, mérite d’être souligné :
En réalité, les causes de  cette situation sont nombreuses et multiformes. Depuis la question du  respect (ou non) des charges du Ministère de l’Éducation Nationale  jusqu’à la cellule familiale, les responsabilités sont partagées, et la  défaillance, en notre sens, pourrait bien s’étendre sur vingt ans en  arrière. À cet effet, une portion d’un article proposé par le Dr Camara  Moritié* dans le quotidien Fraternité Matin, mérite d’être souligné :Lorsque nous étions au Cours moyen première année  (CM1) en 1984 à Daloa, l’instituteur posa la question aux 51 élèves de  la classe : « À qui voulez-vous ressembler plus tard ? » Plus de la  moitié a porté son choix sur le Président Houphouët-Boigny et certains  de ses ministres en fonction à cette époque. Deux ou trois élèves ont  choisi d’être directeur ou instituteur. Nous avions, pour notre part,  choisi le chancelier allemand Konrad Adenauer dont nous venons de lire  la biographie dans le magasine Jeune Afrique. L’instituteur prit deux  jours pour nous entretenir sur le parcours personnel et professionnel de  ceux que nous avons cités et cela, dans le but de nous galvaniser à  travailler davantage afin de réaliser nos rêves. Il y a 4 ans, (…), nous  avons demandé à un ami instituteur dans une ville de l’intérieur du  pays de poser la même question à ses élèves et de nous faire  parvenir les résultats. Plus de 87% des élèves voulaient ressembler à  des stars du sport, du cinéma ou de la musique aussi bien ivoiriennes  qu’internationales. […] Que s’est-il passé pour que sur seulement deux  ou trois générations, les références des jeunes ivoiriens changent ? …**
Le débat reste ouvert. Faisons seulement remarquer que si aucune mesure n’est prise, la situation s’enlisera davantage.
La Parole de Dieu, en ce qui la concerne, situe clairement les responsabilités : 
- Les parents doivent orienter l’enfant dès son bas-âge. (Proverbes 22:6 ; Éphésiens 6:4). “orienter” ici se réfère aussi bien aux valeurs religieuses, morales qu’intellectuelles et sociales.
- La Parole de Dieu est Elle-même un instrument de correction, d’éducation (2 Timothée 3:16 ; Proverbes 1:33).
- La crainte de Dieu constitue un garant suffisant pour le succès dans toutes nos entreprises (Psaume 25:12 ; Luc 1:50). En effet, ceci assainira les mœurs et préparera davantage les esprits des acteurs de l’éducation à de meilleurs rendements.
En associant Dieu et ses  principes millénaires à l’éducation, déjà à l’échelle familiale, nous  serons, sans aucun doute, en train de construire une société meilleure  avec des élèves plus conscients et mieux orientés vers des valeurs plus  sûres, y compris l’école. On rencontrera moins, dans des copies  d’épreuves de BEPC, des phrases telles que : « Le cabri de papa a une démarche nocturne. » !!
que Dieu nous aide!!!! 
 
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